Déménagement des bureaux et de la téléphonie
Pour le torréfacteur du « Café Charles Liégeois », 2022 était l’année du grand déménagement. Autrefois installée dans quatre bâtiments séparés, sans plus de possibilité d’extension, l’entreprise a choisi de se déplacer vers un seul et unique grand site, à Thimister. L’usine en elle-même migrera en 2025, mais les trois sites de stockage et le site administratif (le « quartier général ») ont déjà été relocalisés en fin d’année.
« Pour nous, c’était un Big Bang », explique Benoit Liégeois, aux commandes de l’entreprise familiale avec son frère Michel. « Nous sommes arrivés sur un site de 12 000 m2, auxquels s’ajoutent 3 400 m2 de bureaux. Dans un espace aussi grand, le principal défi était de pouvoir communiquer correctement entre nous. Nous avions déjà opté il y a 14 ans pour un système moderne de Voice over IP, que nous avions conservé, mais il fallait tout réinstaller. J’étais un peu inquiet… mais j’avais tort. Les lignes n’ont été coupées qu’une seule après-midi, un vendredi. Pierre-Yves Delvaux chez CE+T nous a accompagnés avec beaucoup de performance. »
Le VOiP
Rappelons que le système VOiP permet aux connexions téléphoniques de passer par la ligne Internet de l’entreprise. Avantageux sur le plan économique, il autorise aussi de nombreuses fonctionnalités additionnelles, telles que la vidéo, les échanges de fichiers ou les appels partagés. Parfait pour équiper des bâtiments aussi grands que ceux de Charles Liégeois – ou plus précisément pour équiper les collaborateurs qui travaillent en mobilité sur un site d’une telle superficie.
Depuis, aucun couac. Les communications internes comme externes sont fluides et la centaine de collaborateurs Charles Liégeois sur place peut se concentrer sur son cœur de métier.
R&D permanente
« Nous torréfions 5 000 tonnes de café à l’année, reprend Benoit Liégeois. La société a été fondée par mon père, en 1955. Nous vendons du café bien sûr, mais aussi des machines pour lesquelles nous assurons un SAV. Notre secteur a beaucoup changé ces trente dernières années… Du café moulu, avec seulement trois grandes variétés, nous sommes passés aux capsules. À la fin des années 1990, des coffrets de cafés sont apparus, avec des nuances de goûts et une facilité d’utilisation inédite, puis le café en grains. C’est une autre vague, qui prend de l’ampleur depuis 15 ans. Les machines à café domestiques, très chères au départ, sont devenus abordables pour tous les portefeuilles. »
Pour l’entrepreneur, il s’agit d’anticiper ces tendances de consommation, mais aussi de rester en prise avec l’époque : la maison Liégeois a fait de la crise environnementale son cheval de bataille, avec actuellement 25% de son chiffre affaires réalisé dans le domaine du café équitable.